For an NDP Government. No Coalition with the Liberal Party. For Independent Working Class Political Action. No to ‘Strategic Voting’ and Lesser-Evilism.

Statement of the NDP Socialist Caucus on October 17, 2019

For an NDP Government. No Coalition with the Liberal Party. For Independent Working Class Political Action. No to ‘Strategic Voting’ and Lesser-Evilism.

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As the October 21 federal election draws near, opinion polls and mainstream pundits point to the likelihood of a minority-led Parliament. Increasingly, there is talk of a coalition government. Andrew Scheer, leader of the Conservative Party, warns that the only way to stop a spend-thrift Liberal-NDP coalition is to vote Tory. The Tories threaten massive cuts to public services, and a deepening of the climate crisis. Liberal leader Justin Trudeau is exposed as a corrupt law breaker, a promise betrayer, and a pipeline buyer. Both parties, plus the ‘neither left nor right’ Greens, the openly racist People’s Party, and the bourgeois nationalist Bloc Quebecois are all in the pocket of one or another segment of the business class.


Only the New Democratic Party is directly linked to the organizations of the working class. Only the NDP poses the possibility of an agenda that is independent of the corporate elite that has ruled the colonial settler state known as Canada for over 152 years.
After decades of fading to the right, the NDP is beginning to recover its traditional base by demanding increased taxation of the rich to pay for comprehensive, head to toe, universal public medicare. Leader Jagmeet Singh would be wise to go much farther because there will be no Green New Deal to preserve nature and civilization without public ownership, under workers’ control, of Big Oil and Gas. A good start towards green energy vehicle production on a grand scale is possible, for example, in Oshawa by taking over General Motors. Consistency demands saying No to fracking and the LNG line in B.C. Furthermore, there will be no global social justice without getting Canada Out of NATO, without putting NATO out of business, and putting an end to imperialist interference in Venezuela, Central America, the Middle East, Eastern Europe, Africa and Asia.
Despite its shortcomings, the NDP now registers over 18 per cent in many polls, approaching the 20 per cent of the votes it gained in 2015 — though still far below the 31 per cent it won in 2011. Singh will have to account for the party’s sharp decline in the first 18 months of his leadership. But the notion of a coalition with the Liberals, which he floated recently, is a poisonous potion the NDP must not swallow. A governing coalition, in which there would be NDP Ministers of the Crown, would force the labour-based party to champion all of the legislation of the corporate Liberals. The NDP would be the tail of a rabid dog. Coalition with a capitalist party would undermine the independence of the working class even more than does the despicable ‘strategic voting’ policy of the Canadian Labour Congress. In most electoral districts, CLC President Hassan Yussuff favours the Liberals who infamously broke the rotating strike of the postal workers just a year ago.
Instead of entering a bourgeois coalition, the NDP in Parliament should be independent. It should vote only for laws that benefit the working class and allied sections of the population. Outside Parliament, the NDP should mobilize millions against the corporate agenda. Co-habitation might net opportunists some plum positions, but would be an unmitigated disaster for the vast majority, under the weight of a decaying capitalist world order, now headed for another Great Recession.
Don’t be swayed by the siren song of the fake-progressives. Don’t cross the class line at the ballot box or in Parliament.
Build the Socialist Caucus. Fight for Socialist Policies in Canada’s labour-based New Democratic Party. www.ndpsocialists.ca 647-986-1917

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Pour un gouvernement néo-démocrate. Pas de coalition avec le Parti libéral. Pour l’action politique de la classe ouvrière indépendante. Non au « vote stratégique » et non à un moindre mal.

À l’approche de l’élection fédérale du 21 octobre, les sondages d’opinion et les grands experts soulignent la probabilité d’un Parlement dirigé par une minorité. On parle de plus en plus d’un gouvernement de coalition. Andrew Scheer, chef du Parti conservateur, prévient que la seule façon de mettre fin à une coalition libérale-néo-démocrate à la dérive des dépenses est de voter conservateur. Les conservateurs menacent de réduire massivement les services publics et d’aggraver la crise climatique. Le chef libéral Justin Trudeau est présenté comme un contrevenant corrompu à la loi, un traître aux promesses et un acheteur de pipeline. Les deux partis, plus les Verts « ni de gauche ni de droite », le Parti populaire ouvertement raciste et le Bloc nationaliste bourgeois sont tous dans la poche de l’un ou l’autre segment de la classe affaires.
Seul le Nouveau Parti démocratique est directement lié aux organisations de la classe ouvrière. Seul le NPD offre la possibilité d’un programme indépendant de l’élite corporative qui gouverne l’État colonial connu sous le nom de Canada depuis plus de 152 ans.
Après des décennies de déclin vers la droite, le NPD commence à recouvrer sa base traditionnelle en exigeant une augmentation des impôts des riches pour payer un régime public d’assurance-maladie universel et complet, de la tête aux pieds. Le chef Jagmeet Singh serait sage d’aller beaucoup plus loin, car il n’y aura pas de New Deal vert pour préserver la nature et la civilisation sans propriété publique, sous le contrôle des travailleurs, des grandes sociétés pétrolières et gazières. Un bon départ vers la production de véhicules à énergie verte à grande échelle est possible, par exemple, à Oshawa, en reprenant General Motors. De plus, il n’y aura pas de justice sociale mondiale sans sortir le Canada de l’OTAN, sans mettre l’OTAN hors service et sans mettre fin à l’ingérence impérialiste au Venezuela, en Amérique centrale, au Moyen-Orient, en Europe orientale, en Afrique et en Asie.
Malgré ses lacunes, le NPD enregistre maintenant plus de 18 % des voix dans de nombreux sondages, soit près de 20 % des voix qu’il a obtenues en 2015, bien qu’il soit encore bien en deçà des 31 % obtenus en 2011. Singh devra rendre compte du déclin marqué du parti au cours des 18 premiers mois de son mandat à la tête du parti. Mais l’idée d’une coalition avec les libéraux, qu’il a lancée récemment, est une potion empoisonnée que le NPD ne doit pas avaler. Une coalition gouvernementale, au sein de laquelle il y aurait des ministres de la Couronne néo-démocrates, obligerait le parti travailliste à défendre toutes les lois des sociétés libérales. Le NPD serait la queue d’un chien enragé. Une coalition avec un parti capitaliste minerait encore plus l’indépendance de la classe ouvrière que ne le fait la méprisable politique de « vote stratégique » du Congrès du travail du Canada. Dans la plupart des circonscriptions, le président du CTC, Hassan Yussuff, favorise les libéraux qui ont infâmement brisé la grève rotative des postiers il y a tout juste un an.
Au lieu d’entrer dans une coalition bourgeoise, le NPD devrait être indépendant au Parlement. Il ne devrait voter que pour des lois qui profitent à la classe ouvrière et aux couches alliées de la population. À l’extérieur du Parlement, le NPD devrait mobiliser des millions de personnes contre le programme des entreprises. La cohabitation pourrait permettre aux opportunistes d’obtenir certaines positions de force, mais serait un désastre absolu pour la grande majorité d’entre eux, sous le poids d’un ordre mondial capitaliste en déclin, qui se dirige maintenant vers une autre Grande Récession.
Ne vous laissez pas influencer par le chant des sirènes des fausses progressistes. Ne franchissez pas la ligne de classe à l’urne ou au Parlement.

Bâtir le caucus socialiste.

Lutter pour des politiques socialistes dans le Nouveau Parti démocratique du Canada. www.ndpsocialists.ca 647-986-1917